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Beanstock part à l’international en série A

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La plateforme d’investissement locatif fondée en 2020 par Emma Malha et Alexandre Fitussi, qui prévoit de réaliser 10 M€ de chiffre d’affaires cette année, boucle une levée de 12 M€ auprès de 360 Capital en lead. Entrée Capital, Proptech1 et FJ Labs s’invitent également, quand les investisseurs historiques réinjectent.

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L'équipe de Beanstock

L'équipe de Beanstock

Beanstock veut s’ouvrir à bon nombre de pays européens cette année, et se donne les moyens de son ambition. La plateforme d’investissement locatif – fondée en 2020 par Emma Malha et Alexandre Fitusi – a bouclé une série A fin mars, récoltant 12 M€ d’equity auprès d’investisseurs français et internationaux, dont 360 Capital en lead (≈ 6 M€). À ses côtés, le VC britannique Entrée Capital, le fonds sectoriel allemand Proptech1, le new-yorkais FJ Labs et une petite dizaine de business angels entrent également au capital, en apportant 40 % de l’enveloppe levée. Le solde résiduel de 10 % (≈ 1,2 M€) représente la part des actionnaires historiques entrés en seed l’an passé (lire ci-dessous), Axeleo et Realty Corporation, qui réinjectent. Suite à cette nouvelle opération, les fondateurs conservent la majorité du capital. « Nous avons reçu environ 27 M€ de commitments », précise Alexandre Fitussi.

Multiplier le CA par dix

Alexandre Fitussi, Beanstock.

Alexandre Fitussi, Beanstock.

Affichant 1 M€ de revenus l’an passé – un volume cinq fois supérieur aux estimations initiales –, Beanstock prévoit de réaliser entre 8 et 10 M€ de chiffre d’affaires en 2022. La proptech – dont l’Ebitda est par ailleurs positif – entend pour cela actionner plusieurs leviers de croissance, dont celui des recrutements en France puisque l’équipe devrait passer de 50 collaborateurs actuellement à quelque 150 d’ici la fin de l’année. En parallèle, la jeune pousse prévoit de faire fleurir plusieurs bureaux locaux dans pas moins de huit pays européens, comme en Espagne, au Royaume-Uni, en Italie, en Grèce, en Belgique, en Allemagne, au Portugal et aux Pays-Bas. L’objectif est double : offrir aux investisseurs français la possibilité d’acquérir des logements à l’étranger, et internationaliser la plateforme en dupliquant le modèle déjà créé dans l’Hexagone – actuellement, 7 % des clients de Beanstock viennent de l’étranger (USA, Dubaï, Inde…).

Simplifier l’investissement locatif

Emma Malha, Beanstock.

Emma Malha, Beanstock.

En proposant une plateforme digitale qui permet d’acquérir et de gérer des biens immobiliers locatifs, Beanstock souhaite simplifier l’accès à l’investissement de rendement dans la pierre. La proptech se réserve une commission de 7,2 % du prix de vente dans une fourchette de 10 000 et 30 000 € – qui inclut les frais, le courtage, la première année de gestion ou encore la garantie d’un revenu locatif sur les douze premiers mois –, et ponctionne 5 % du montant du loyer après la première année. « La création d’un patrimoine immobilier est trop souvent perçue comme un parcours du combattant réservé à une minorité privilégiée ou expérimentée, conclut Emma Malha. Face à ce constat, Beanstock s’est fixé une mission : donner à tous les particuliers qui le souhaitent les clés pour financer, acheter et gérer des biens d'investissement en France ou en Europe. »

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