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Le 42/44 rue de Paradis chez un nord-américain

Accès libre
Après l'avoir repositionné et reloué à des niveaux de loyers inédits pour le 10e arrondissement, PGIM Real Estate se sépare de cet immeuble de plus de 6 000 mètres carrés, repris par un institutionnel nord-américain pour plus de 100 M€.

| 543 mots

Le 42/44 rue de Paradis, dans le 10e arrondissement. 

C'est une opération de création de valeur sur laquelle PGIM Real Estate a su faire valoir son savoir-faire. Trois ans après avoir acquis, repositionné et reloué à des niveaux inédits le 42/44 rue de Paradis, le fonds vient de finaliser la cession de cet immeuble de bureaux et de commerces de 6 125 mètres carrés, situé dans le 10e arrondissement. Signé le 16 avril dernier en plein confinement, le closing a été réalisé auprès d'un investisseur étranger : un institutionnel nord-américain, à l'identité non dévoilée, qui finance l'opération par de la dette hypothécaire. Selon nos informations, il s'agit de Brookfield Asset Management. Aussi gardée confidentielle, la valorisation de cet immeuble dont les surfaces rénovées sont occupées par des utilisateurs aux profils variés, dépasse pourtant bien les 100 M€, soit plus de 17 000 €/m2. Le commerce en pied d’immeuble accueille lui le Libertino, dernier né des restaurants du groupe Big Mamma, qui a ouvert en décembre dernier. 

Quelque 650 €/m2/an 

Jocelyn de Verdelon, PGIM Real Estate.

Jocelyn de Verdelon, PGIM Real Estate.

Les qualités architecturales indéniables de l'actif (façades sculptées en pierre de taille, hauteurs libres, espaces atypiques sous verrière, vaste cour intérieure...) ont retrouvé leur éclat avec cette rénovation, qui a notamment permis la création d’un système de ventilation et de climatisation réversible, le remplacement à neuf de toutes les toitures et huisseries extérieures, la rénovation des façades ou encore la création d’un jardin intérieur privatif. « Réalisé de façon très contrainte, en site occupé et dans un environnement urbain très dense, le programme de travaux vise une labellisation BREEAM RFO Good et permettra également à l’immeuble d’obtenir une certification BREEAM-In-Use Very Good pour les parties I et II », précise PGIM Real Estate. Ce repositionnement aux derniers standards a attiré les candidats à la location. Selon nos informations, PGIM Real Estate a reçu des dizaines d'offres pour occuper cet immeuble, lui permettant d'atteindre pour ses baux récemment signés la valeur locative prime de cet arrondissement, soit quelque 650 €/m2/an. « Cette transaction démontre notre capacité à générer de la valeur sur des opérations complexes, en imaginant de nouveaux produits immobiliers en adéquation totale avec les attentes des utilisateurs, explique Jocelyn de Verdelon, head of France chez PGIM Real Estate. L’ensemble des surfaces disponibles sur cet actif ont été pré-louées, après avoir fait l’objet d’une très forte demande à des niveaux de loyer inédits dans ce quartier. » Pour mémoire, sur le 11 Magenta, Herrmann Frères et Wilson Finance avaient eux aussi, avant la crise sanitaire, reçu des offres dépassant les 700 €/m2/an, un niveau dépassant là-aussi largement le business plan initial et les attentes de réversion positive dans le 10e. Un arrondissement que PGIM Real Estate connaît particulièrement bien. À l'automne dernier, il réinvestissait déjà la rue de Paradis en s'emparant de l'ensemble Atria pour moins de 70 M€ (lire ci-dessous). 

Les principales transactions dans l'immobilier du 10e arrondissement de Paris ces trois dernières années - © Source CFNEWS IMMO & INFRA

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Les intervenants de l'opération 42-44 RUE DE PARADIS (75010 PARIS)

Transaction / Transaction immobilière - 5 conseils

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