Recherche

L'ACTUALITÉ FINANCIÈRE
ET DATA DE L'IMMOBILIER PROFESSIONNEL

18/07/2025
Capital développement
Indigo stationne au capital de Corsalis
18/07/2025
Nominations
Urban Land Institute : la CEO Europe quitte ses fonctions
18/07/2025
Transactions
Une foncière familiale et un family office se distinguent sur le 22-24 Inkermann
18/07/2025
Transactions
Le 223 Saint-Honoré va se lover chez une puissante holding ibérique
18/07/2025
Tête d'affiche
Le portefeuille Carat, nouvelle étape dans le désendettement d'Argan
18/07/2025
Transactions
Le Bignon : Etche cristallise sa création de valeur
18/07/2025
Transactions
Goussainville : l’ancien site Paul Prédault amorce sa reconversion
18/07/2025
International
Un club-deal structuré par LFPI sur les planches du 4* Marivaux à Bruxelles
18/07/2025
Transactions
Trois portefeuilles de messageries se distribuent chez un fonds américain
18/07/2025
Transactions
Deux ibis Budget changent de mains en AuRA
17/07/2025
International
Iroko Zen intensifie sa présence au UK
17/07/2025
Transactions
Le 84 Charles-Laffitte joue sa partition value-add avec un fonds
17/07/2025
Transactions
Le 4* Mercure Nice Centre Notre Dame se valorise près de 250 000 €/clé
17/07/2025
Transactions
Après Bordeaux, la JV BauMont Real Estate Capital/Valream cible Nice
17/07/2025
EXCLUSIF Transactions
Le 40-42 Saints-Pères discrètement cédé off market
CANVIEW

« L'incertitude sur la valorisation de l'immobilier sera levée lorsque les transactions repartiront » selon l'IEIF

Accès libre
La soudaineté et l'universalité de la crise provoquée par le Covid-19 traduisent l'irruption d'une externalité qui n’avait jamais été prise en considération dans les raisonnements économiques, dans les équilibres financiers ou dans les agendas politiques, d'après l'IEIF. Cette crise, par extension, préfigure très certainement ce que pourrait être demain une crise climatique. L’IEIF partage ses premières analyses sur les conséquences de la crise sur les marchés immobiliers.
| 656 mots

La Grande Arche dans le quartier de La Défense confiné.

À ce jour, la réaction globale des sociétés humaines est rapide, énergique, puissante, relativement solidaire et disciplinée pour privilégier en priorité le bien commun et la vie humaine. Cette réaction est nécessaire pour renforcer le facteur confiance indispensable pour qu'un redémarrage de l'activité s'enclenche, une fois le pic de l’épidémie atteint. Simultanément cet épisode catalysera des changements profonds dans l'organisation future de la société, de l'économie, des marchés financiers comme en témoigne l’expérience des pandémies précédentes. 

Quelles conséquences pour les marchés immobiliers ?

Cette crise est fondamentalement d'origine sanitaire, ni économique ni financière, même si ces deux sphères sont directement et fortement impactées. Aussi, il paraît difficile de tirer des parallèles immédiats avec les crises boursières, financières ou immobilières historiques. Sur les marchés immobiliers, le risque que les actifs soient systématiquement pris en étau, entre une remontée des taux d'intérêt provoquée par l'inquiétude des investisseurs sur l’augmentation de l’endettement des États, et une baisse des revenus locatifs liée à la récession, paraît faible. D’abord, la prime de risque sur l'immobilier est historiquement élevée, supérieure de 100 points de base par rapport à sa moyenne historique en France, mais plus fondamentalement parce que la réponse des banques centrales est très déterminée : les taux directeurs resteront à zéro ou moins pour longtemps, et les programmes d'achat d'actifs seront maintenus autant que nécessaire. Une interrogation demeure sur le taux d'actualisation utilisé dans les expertises : il incorporera certainement une hausse de la prime de risque exigée. La problématique des revenus locatifs est quant à elle plus complexe et dépend comme toujours de la combinaison entre localisation géographique, fonctionnalité des immeubles, structure des baux et type de locataire. À ce stade, il est possible d’imaginer quatre scénarios de tendances économique potentielles, une fois la levée du confinement actée : en V, en U, en L et en W.  

  • Le scénario en V devrait concerner la plupart des services et surtout les services de proximité à la personne. En termes immobiliers : l'hôtellerie d'affaires, le commerce de pied d'immeuble et la logistique de proximité.
  • Le scénario en U devrait concerner la grande industrie et les services aux entreprises, en fait tout ce qui nécessitera une période de remise en ordre et de re-coordination des chaînes d'approvisionnement et de valeur. En termes immobiliers : l'hôtellerie de tourisme, les centres logistiques régionaux, les centres commerciaux régionaux, les bureaux loués aux grandes entreprises.
  • Le scénario en L associerait tout ce qui serait pénalisé durablement : le flux de commerce et d'échange international et un certain nombre de petites et moyennes entreprises. En termes immobiliers : les grands centres logistiques aéroportuaires et portuaires, les bureaux loués à certaines PME, une partie du segment « prime » du résidentiel dans les grandes métropoles. 
  • Enfin, le scénario en W s'appliquerait à tous si un médicament ou un vaccin n’est pas trouvé rapidement et si nous assistons à une alternance de confinements, sachant qu'à chaque fois, les mesures de soutien budgétaires et monétaires ne pourront être que de plus en plus aléatoires, et perçues par les marchés comme telles.

Tout ceci générera une grande incertitude sur la valorisation du marché immobilier. Cette incertitude sera levée lorsque les transactions, quasiment totalement gelées actuellement, repartiront.

CFNEWS Newsletter

Tous les vendredis
Recevez tous les vendredis toute l'actualité financière et data de l'immobilier : deals, transactions, LBO, ...

Retrouvez toutes les informations (deal lists, équipes, actifs...) :

CFNEWS IMMO propose désormais une API REST. Accédez à l'ensemble de nos données et nos articles depuis votre CRM. Pour plus d'informations, contactez abo@cfnewsimmo.net ou visitez API.CFNEWSIMMO.NET